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inégalement découpés, et légèrement velus en leur bord, sont glabres, vertes en dessus, plus pâles en dessous. Le pétiole qui les supporte est muni dans la jeunesse de poils très fins qui disparaissent lorsqu’il grandit. Les grappes sont droites, solitaires, latérales, fort lâches et parfois longues de près de trois pouces. Le pédoncule commun est muni de petits pédicelles, à chacun desquels est attachée une fleur d’un blanc presque jaune. Les bractées sont étroites et plus longues que ce pédicelle. Les pétales sont plus longs que les étamines. Le style est terminé par deux stygmates. Les baies qui succèdent aux fleurs sont un peu ovoïdes-allongées et noires.

OBSERVATIONS.

Les grains résineux et jaunes qui recouvrent les feuilles de cet arbrisseau, le font rentrer dans l’espèce précédente, dont, au premier coup d’œil, il paraîtrait n’être qu’une variété. Mais on distinguera toujours le Groseillier de Pensylvanie à ses feuilles inodores, et aux longues bractées qui accompagnent les fleurs.

Il a été rapporté de la Pensylvanie par Michaux.

Ne doit-on pas considérer comme une simple variété de ce Groseillier le R. recurvatum de Persoon, p. 251, n° 15, lequel se trouve décrit dans la Flore de Michaux, 1, p. 110. Ses feuilles, un peu plus larges que celles de l’espèce, sont couvertes de points glanduleux. Les baies sont noires. Il a été rapporté de la baie de Hudson.