L’empereur Yu porta ses pas dans les neuf provinces de l’empire.
A : Depuis l’empereur Hoang-ti, on commença à diviser l’empire en neuf provinces qu’on appela tcheou, et dont les noms étaient : Ki, Yen, Thsing, Siu, Yang, Khing, Yu, Liang et Yong. L’empereur Chun divisa l’empire en dix provinces ; mais lorsque l’empereur Yu eut réparé les ravages de l’inondation, il rétablit l’ancienne division en neuf provinces. Les trois dynasties des Hia, des In et des Tcheou la conservèrent.
Pe, cent ; kiun, districts ; Thsin, nom de dynastie ; ping, réunir ensemble.
Les cent districts furent réunis ensemble par les Thsin,
A : Il y en avait cent trois (dont on donne les noms) ; l’auteur a écrit cent pour faire un nombre rond.
L’empereur Chi-hoang-ti détruisit toutes les principautés entre lesquelles la Chine était partagée avant lui, et les réunit toutes ensemble sous sa domination.
Yo, montagne sacrée ; tsong, honorer ; Thaï-taï, nom de montagne.
Parmi les cinq montagnes sacrées, celle qu’on honore le plus est le mont Thaï-taï (le Thaï-chan).
A : La montagne sacrée de l’est est le Thaï-chan ; celle de l’ouest, le Hoa-chan ; celle du sud, le Heng-chan ; celle du nord, le Heng-chan ; celle du centre est le Song-chan.
Le premier mot heng se trouve dans Basile sous le n° 9677 ; le second sous le no 2821.
A : Le mont Thaï-chan est situé au nord de Thaï-’an-tcheou, dans la province de Chan-tong.
Chen, sacrifier à la terre ; tchou, s’appuyer sur ; Yun, Ting, noms de montagnes.
On sacrifia à la terre sur les monts Yun-chan et Ting-chan.
A : Lorsqu’on voulait sacrifier au ciel, on élevait un autel en terre, au haut d’une montagne ; cela s’appelait fong. Pour sacrifier à la terre, on enlevait de la terre ; cela s’appelait chen.
Le mot tchou veut dire ici, s’appuyer sur (i, 214).
Le mont Yun-chan est situé au sud-est de Thaï-’an-tcheou ; le mont Ting-chan s’élève au sud de Thaï-’an-cheou. Ce sont de petites montagnes situées au bas du Thaï-chan.
C fait une seule montagne de Yun-ting. Medhurst a traduit ce vers d’une façon singulière : Of the sacred places the principal is the speaking pavilion. Sa traduction offre des centaines de passages aussi peu d’accord que celui-ci avec les commentaires du Thsien-tseu-wen.
Yen, oie ; men, porte ; tse, rouge ; sai, barrière ; khi, poule ; thien, champs ; tch’i, rouge ; tch’ing, ville.
On remarque les endroits appelés Yen-men, Tse-saï, Khi-thien, Tch’i-tching.
A : Yen-men, est le nom d’une barrière ; elle est située au sud-est du district de Ma-i, dépendant du département de Thaï-thong-fou, de la province du Chan-si.