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Page:Tiercelin - Bretons de lettres, 1905.djvu/104

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vert ; nous pouvons nous flatter d’en faire voir à nos abonnés de toutes les couleurs. »

Le numéro suivant parait encadré de noir, avec des larmes ! Il annonce la mort supposée du journal ; le 17 décembre, il ressuscite en rose et une pièce intitulée : Passion et Résurrection du Foyer, nous conte les épisodes de cette mort.

Dans le numéro du 7 janvier, je remarque une poésie d’H. Lucas, « notre spirituel compatriote » : La Bretagne.

La littérature Bretonne est représentée dans le numéro du 11 janvier par une traduction du Kanomp oll an dero de Brizeux ; le 21 janvier, c’est une romance d’Émile Langlois, « La Rose blanche ». Puis ce sont des vers de Kerambrun encore, d’Ernest Turin, d’Émile Langlois, de Paul Rabuan, C. Bethuys, A. Desbarres, E. Udelez, Louis de Léon, Aristide Letourneux, Eugénie Vaillant, A. Marteville, Les Étincelles critiquent de plus en plus les choses locales avec calembours par à peu près ; c’est souvent spirituel et parfois mordant.

Le numéro du 20 décembre 1838 est particulièrement amusant ; il est tout en vers depuis la manchette jusqu’à la signature de l’imprimeur :