Page:Tiercelin - Bretons de lettres, 1905.djvu/157

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Il écrit : « Cela n’est pas dénué de poésie, » et ce n’est certes pas dénué d’intérêt.


Qui croirait aussi que Leconte de Lisle ait voulu se faire « marchand de soupe. » Lui qui avait tant de peine à décrocher les peaux d’âne, il aspire à cette fonction de préparer la jeunesse à en recevoir.

La chose devait avoir lieu à Quintin ; c’eut été « un pensionnat qui pût faire toutes les classes et dirigé suivant la méthode d’enseignement la plus large. » Houein, son associé, va être reçu licencié ès lettres ; il faut 9,000 fr. ; on commencerait l’année prochaine, en 1840, « avec cinquante élèves, deux maîtres d’étude, quatre professeurs. » Houein ferait le grec et la philosophie, Rouffet le latin et la littérature française, Leconte de Lisle « la rhétorique, la géographie et l’histoire ; » on s’engagerait à faire obtenir « le diplôme baccalauréatique au bout de trois ans et cela dans un prospectus, papier rose, doré sur tranche. Hein ! » Sans doute, il ne manqua que les 9,000 francs !… Déjà l’argent manquait pour affranchir les lettres et elles n’étaient pas dorées sur tranche ni sur papier rose !


Cette correspondance est charmante, vive,