Page:Tiercelin - Bretons de lettres, 1905.djvu/158

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sincère, chaleureuse, pleine d’allusions, pleine de malice aussi : ce sont surtout les camarades G*** et R*** de la T***[1] qui font les frais des plaisanteries de Leconte de Lisle,

il écrit à R*** qu’il emportera le royaume des cieux sur la foi de ceci : Beati pauperes spiritu, et il ajoute : « J’attends qu’il me remercie et il me remerciera. »

À propos d’une passion que G*** a pu faire partager, il conclut : « Nous revenons au temps des miracles. »

Puis c’est un poème satirique à l’adresse de R*** ; un amusant dialogue entre Mlle A*** et G*** ; un horoscope, enfin, de ce dernier, qui s’est peut-être réalisé.

« J. G***, le pauvre d’esprit, qui après être resté onze années dans l’étable universitaire, mangeant des pensums en guise de foin, deviendra, j’en suis persuadé, directeur général, membre de la Légion d’honneur, homme considéré, payant 200 francs de contributions !… Gloire aux Utiles !… Honte à vous, honte à moi ! »


Quant aux vers, ils sont nombreux dans ce

  1. M. B. Guinaudeau a donné les noms entiers, dont je ne transcris que les initiales.