Page:Tiercelin - Bretons de lettres, 1905.djvu/39

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—————————Interrogations———————————Notes.

———En Grec (Homère) 
 médiocre.——————
———En Latin (Cicéron) 
 assez bien.——————
———Sur la rhétorique 
 assez bien.——————
———En histoire et géographie 
 assez bien.——————
———Sur la philosophie 
 passable.——————
———En mathématiques 
 faible.——————
———En physique 
 très faible.——————
———En Français 
 suffisant.——————

Voilà ! Maintenant, mélangez ces assez bien, ces médiocre, ces passable, ces suffisant, ces faible, et ces très faible, vous avez le traducteur d’Homère et d’Eschyle, d’Euripide et d’Horace, le curieux de toutes les histoires et de toutes les géographies, le philosophe, l’érudit, le plus grand poète de la seconde moitié de ce siècle.

On pensera peut-être que, comme pierre de touche de l’avenir du Maître, cette épreuve du baccalauréat fut insuffisante. Mais il n’était pas au bout des épreuves académiques et la Faculté de droit de Rennes lui en réservait de plus nombreuses et de plus rudes. D’ailleurs, le jeune bachelier ne se plaignit pas. Si les notes étaient « sévères, » il ajoutait en riant qu’elles étaient « justes ». Deux lettres témoignent de sa joie d’en avoir fini. (15 novembre et décembre 1838). Fort peu préparé à son baccalauréat, il n’était pas sans crainte. « Heu-