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Page:Tiercelin - Bretons de lettres, 1905.djvu/83

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tième et dix-huitième siècles, le jeune bachelier Leconte de Lisle s’installait définitivement pour faire son droit, obtenir le diplôme de licencié et se faire nommer à un poste dans la magistrature.

Pour occuper les loisirs de son fils et lui donner aussi quelque notion des affaires, M. Leconte de L’Isle avait demandé que « Charles pût travailler, une heure le matin et autant le soir, dans l’étude d’un avoué. » Il avait recommandé à Charles de suivre un cours d’anatomie et de physiologie : « Ces connaissances sont de toute utilité en médecine légale ; j’ai rencontré en Cour d’Assises, disait le colon, qui n’avait pas oublié sa médecine, trop de magistrats ignorants sur cette matière, incapables de concevoir nos explications et conséquemment de fixer leur jugement. » Charles devait encore étudier « la botanique, au printemps, et la chimie, dans les cours d’hiver. Quant aux leçons d’histoire, il en aime l’étude, ajoutait M. Leconte de L’isle ; une Faculté des Lettres étant établie à Rennes, je ne doute pas qu’il ne se rende à ces conférences avec plaisir. M. Salvandy a bien mérité de la patrie. C’est comme cela que j’entends les améliorations de la chose publique ; trop vite, non ! »

L’important d’abord, était que le temps de