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Villeneuve, le 4 mars de la même année, ouvrait un cours libre de langue hébraïque ; peut-être y parla-t-il de Qaïn et d’Akhab.

À dire le vrai, à la Faculté des Lettres, comme à celle de Droit, Charles Leconte de Lisle ne fut qu’un étudiant irrégulier ; cette année scolaire 1838-1839 fut occupée à prendre possession de la vie rennaise.

Elle n’était point si ennuyeuse alors et si dénuée d’intérêt artistique et littéraire.

Les concerts étaient fort brillants à Rennes à cette époque et nos entrepreneurs de musique devraient revenir aux anciennes habitudes, en faisant entendre aux Rennais, ce dont il se gardent bien à cette heure, les vrais grands artistes parisiens et étrangers.

Pendant les années du séjour de Leconte de Lisle à Rennes, je trouve dans les programmes des concerts les noms de Stamaty, M. et Mme Schecht, Charles Delioux, Ernst, Anna Thillon, Filippa, Ghys, Mme de Paw, Tellier, M. et Mme Richelmi, Loisa Puget, Huerla, Forzonni, Mme Ernst-Seidler, Danjou, Luigi Elena, M. et Mme Yweins d’Hennin, Mlles Anaïs Bazin et Thomassetti, Gareau, Lecorbellier, Teresa et Maria Millanollo, Mme Mazinni, Giorgis, Polydore Devos, A. de Latour, Le Maout, Prudent, Morandy, Bourguy, etc., auxquels des artistes