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VIII
J’étais assise, un livre à la main, dans le jardinet de notre maisonnette des Yvelines. Chaque été, mon parrain louait pour trois mois cette maison mi-bourgeoise, mi-paysanne, dont nous occupions l’unique étage, — quatre grandes pièces froides et claires meublées dans le goût provincial.
Sur la rue, ouvraient la salle à manger, la petite pièce réservée aux amis, la chambre de marraine, tapissée de papier jaune et meublée d’acajou. J’habitais une pièce contiguë, mais indépendante, dont la porte ouvrait sur le