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Page:Tinayre - L Amour qui pleure.djvu/151

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X


Un soir d’hiver, trois ans après la mort de Béatrice, Georges Clarence rentrait dans son cabinet de travail, avenue Hoche. Il avait vu, dans l’après-midi, l’exposition des maquettes et des statues de Pierrevaux.

La lampe électrique rayonnait faiblement ; des bûches ardentes croulaient dans l’âtre, comme cet autre soir où le sculpteur et le musicien avaient confronté leurs deuils et leurs rêves. Ces trois années avaient blanchi les cheveux de Clarence, et un peu cassé sa haute taille. Pourtant, ses amis s’accordaient à dire qu’il était aussi bien portant, aussi heureux que possible,