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Page:Tinayre - L Oiseau d orage.djvu/115

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XVII


Il s’était levé, très respectueux, la main tendue, le sourire aux lèvres. La servante apportait le potage fumant. Marthe dut saluer, répondre, écouter les explications que le jeune homme lui donnait.

— C’est un hasard qui m’a fait descendre ici. J’ai déjeuné à Bourcefranc, chez un élève… et la curiosité de visiter l’église…

— Oui, c’est un hasard singulier, répondit Marthe, comprenant le prétexte que son cœur séduit excusait comme une folie d’amour. Moi, j’arrive de Rochefort. Je n’ai pas dîné. Je suis très lasse.