Page:Tinayre - La Douceur de vivre.djvu/214

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m’aimez pas… Vous n’êtes pas une vraie femme, vous…

Pardon, Marie ! je viens d’écrire des phrases qui vous indigneront. Je ne veux pas les supprimer. Ce serait une sorte de mensonge… J’ai subi une crise douloureuse… Devinez, si vous pouvez, et pardonnez-moi…

Je vous adore, hélas ! et vous m’aimez bien. Chacun de nous donne à l’autre tout ce qu’il peut donner. La part n’est pas égale. Ce n’est pas votre faute…

Je prie votre cousine de s’arrêter ici entre deux trains. Je veux la saluer au passage… Nous sommes devenus très bons amis. Mais, que vous importe ?… Vous n’êtes pas jalouse, parce que vous êtes trop sûre de moi.

Je baise vos mains.

CLAUDE.