— Qu’y a-t-il, ma chérie ?… Tu as du chagrin ?
— Un peu de fatigue nerveuse… Ce n’est rien… Je m’ennuyais toute seule… Je suis heureuse de te voir…
— Voyons ! dit-il, comme on parlerait à un enfant gâté, tu as des vapeurs, ma petite Line ?…
— Paul, ne ris pas. Je suis troublée ; je suis triste… Il me semble que je ne suis bonne à rien…
— Quelle idée !… Allons, veux-tu rire ? Veux-tu m’embrasser ?… Gamine, va, qui pleures sans raison.
Il joignait des gestes tendres à ces gronderies et la jeune femme, énervée, se défendait doucement.
— Laisse-moi. Je t’en prie, laisse-moi, dit-elle…
Elle se leva et commença à se dévêtir. Paul la prit par les épaules et lui mit un baiser sur la nuque… Elle s’irrita.
— Laisse-moi, te dis-je…
— Comme tu as mauvais caractère, ce soir, grogna Vallier, fâché et déçu.
« Il est vexé », pensait Jacqueline, étonnée des sentiments qu’elle éprouvait.
Elle regarda Paul.