nom du Chériat !… Ce mot de Chériat, ou de Chéri, devient une obsession.
Quand je dis que les Jeunes-Turcs veulent renverser le Sultan, je répète un bruit faux peut-être, mais qui est ardemment propagé, grossi, parce qu’il est un écho du désir populaire. Tout Péra — sinon tout Stamboul — attend avec angoisse la déposition ou l’abdication d’Abdul-Hamid.
Tout Péra, oui, tous les citoyens de race grecque ou arménienne qui voudraient — le pourront-ils ? — n’être plus que des Ottomans ; et tous les Européens aussi, ou presque tous… Cette chute, volontaire ou involontaire, du tyran paraît certaine. Et pourtant, les jeux de la politique réservent tant de surprises !
En attendant, les nouvelles absurdes ou comiques continuent d’affluer. Chaque heure apporte la sienne, avec les suppléments des divers journaux. Et chaque hôte de la maison, en fumant sa cigarette, donne la « solution définitive », apprise dans la journée…
L’un déclare que « tout ça profitera aux