Page:Tiphaigne de la Roche - Sanfrein, ou mon dernier séjour à la campagne, 1765.djvu/153

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de la sensibilité, se manifeste à l’égard des plaisirs champêtres. Nous en avons déjà touché quelque chose en parlant des arrangements recherchés qui se font dans les maisons de campagne. En voici d’autres exemples. Ceux d’entre les habitants des Villes, qui se sont chargés du pénible emploi d’amuser les autres, ont toujours bien senti que l’image des plaisirs champêtres ne pouvait manquer de plaisirs à ceux même qui en jouissent le moins. Mais, comme ils avaient à intéresser des gens toujours frappés de l’éclat du lux, et toujours occupés de ces raffinements dont je viens de parler ; ils ont fait passer dans leurs tableaux champêtres, et ce luxe et ce raffinement. En voulant allier le faste à la simplicité, et la finesse à la naïveté, ils ont montré des ob-