Page:Tiphaigne de la Roche - Sanfrein, ou mon dernier séjour à la campagne, 1765.djvu/173

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je n’y réussissais sûrement pas. N’en parlons plus, et allons nous mettre à table. Depuis que vous m’avez promis de me dépêtrer des liens où je me suis jeté, je me sens l’esprit à l’aise et le cœur si dilaté, que c’est merveilles ! Votre entretien, et quelques verres de vin, achèveront de me rendre toute ma sérénité. On dîna joyeusement : on but à la santé de Cécile. Sanfrein en fit les plus grands éloges, et félicita celui qui serait assez heureux pour en faire son épouse. De retour chez Monsieur de la Prime-heure, Soulange rendit compte de sa mission, au grand contentement des Intéressés, et sans compromettre Sanfrein. On fixa le jour du mariage de Cécile, qui eu lieu au bout de trois mois. Comme, pendant ce temps-là, et après ceux dont je vous ai parlé vé-