Page:Tiphaigne de la Roche - Sanfrein, ou mon dernier séjour à la campagne, 1765.djvu/174

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curent contents, je n’ai rien à vous en raconter. La terrible chose pour un Historien qu’un état paisible, et pour un conteur qu’une famille tranquille ! C’est une morte saison pour l’un et l’autre. Il faut se taire ou ennuyer. Il me reste pourtant un mot à vous dire de l’ancien Amant de Cécile.

CHAPITRE DERNIER. La confession de Sanfrein

Devant Dieu soit l’âme du pauvre Monsieur Sanfrein ; je viens d’apprendre qu’il est mort, comme il a vécu. Je n’ai pas su, et peut-être les Médecins n’ont pas su non plus à quelle occasion il était tombé dans un amaigrissement qui le consumait. Ce qu’il y a de sûr, c’est que dès que Mademoiselle Cécile fut Madame Dinville, jamais elle