Page:Tiphaigne de la Roche - Sanfrein, ou mon dernier séjour à la campagne, 1765.djvu/19

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tous les Artistes célèbres, pour les Poètes, les Philosophes, et tous les Gens de Lettres quelconques. Sa réputation fut bientôt faite, c’était un amateur, un connaisseur du premier ordre. Il voulut aussi être Protecteur, et le fut, comme on voit assez. Il était sans cette environné de plans, de desseins, d’esquisses de tableaux. Celui-ci lui lisait une historiette indécente, et cet autre un traité de Morale. Ce dernier le servait suivant son goût, car Sanfrein amait la Morale à la folie. Il fit lui-même un petit Ouvrage que toute la société trouva charmant ; mais dont le Public jugea autrement. Je ne sais pourquoi les agréments dont on ne doit jamais manquer dans la société des grands hommes, ne répondent pas tou-