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CHAPITRE V. Repentir de SANFREIN

À peine Sanfrein eut pris congé qu’il sentit toute l’imprudence de sa conduite, et l’énormité de sa faute. Dès le lendemain, la douleur dans l’âme, et détestant de bon cœur Senior Libertini, et tous les perdreaux de la terre; il alla trouver son Directeur: je suis le plus criminel des hommes, il lui dit-il. Et sur cela il lui raconta, comme malheureusement il s’était trouvé que le jour précédent était un vendredi; comme plus malheureusement encore, au retour d’un pèlerinage, ayant faim, il était entré et avait dîné chez Libertini; comme très malheureusement enfin, avec la plus forte résolution de garder