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Page:Tiphaigne de la Roche - Sanfrein, ou mon dernier séjour à la campagne, 1765.djvu/77

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ils ne se livrent pourtant à leurs occupations, ils ne se répandent dans le monde, ils ne multiplient leurs connaissances et leurs liaisons que pour parvenir au bonheur ; et ce bonheur, ils se cachent dans les champs, et qu’ils perdent toutes ces choses de vue. Heureux qui raisonne mieux sa conduite, et qui, ne pouvant être utile aux hommes, s’en sépare. Il n’est point obligé de partager son temps entre eux et la et la solitude, entre le trouble et le repos. Pour moi, je m’éloigne, autant qu’il est en mon pouvoir, de ce qu’on appelle le monde. Malheureusement [,] je n’ai pu en détacher mon fils. Ce qu’il en connaît, loin de le rebuter, lui donne de nouveaux empressements. C’est un jeune étourdi qui s’engage, sans aucune raison,