des fraisiers qui tenaient et de celui des et du grand des jardins, dont la coopération leur avait donné l’origine. Cette expérience m’ouvrit une foule d’idées. Voilà, disais-je, une variété mixte, qui provient de deux autres. L’opération que j’ai conduite, la nature doit l’avoir faite des millions de fois, à l’égard des différentes plantes. Sans doute qu’un nombre infini de variétés et même d’espèces doivent leur origine à de semblables mélanges. Que l’on considère, par exemple, le brugnonier, son fruit ne tient-il pas et de la pêche dont il a la forme et les couleurs, et de la prune dont il a le lisse et à un peu près la consistance. Une fleur de prunier n’aurait-elle pas fécondé une fleur de pêcher ? Et cette fleur n’aurait-elle pas donné un fruit, dont le noyau aurait
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