Page:Tiphaigne de la Roche - Sanfrein, ou mon dernier séjour à la campagne, 1765.djvu/93

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

de voies, on peut parvenir aux découvertes les plus utiles. Lors même qu’on ne réussit pas, on apprend au moins que la nature se comporte autrement, et c’est quelque chose. Enfin on s’amuse agréablement et philosophiquement, et c’est je crois ce qu’on peut désirer de mieux ».

CHAPITRE XIII. Frayeurs de Dinville

À peine Soulange avait achevé d’expliquer ses vues sur les avantages qu’on pourrait retirer dans la végétation du rapprochement de différentes espèces de plantes, lorsque nous aperçûmes Dinville qui venait à nous. Sa démarche était précipitée, et son visage abattu. Avec un air d’empressement et de