Page:Tiphaigne de la Roche - Sanfrein, ou mon dernier séjour à la campagne, 1765.djvu/94

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consternation, vivacité et de langueur; il semblait u homme qui lutte depuis longtemps contre un péril, dont il désespère d’échapper. Il fit à Soulange, avec beaucoup de feu, et assez peu d’ordre, l’Histoire des Amours de Sanfrein, des intentions de Monsieur de la Prime-heure, des chagrins de Cécile, et des frayeurs mortelles où il était. Il lui représenta l’influence qu’il pouvait avoir dans cette affaire, et le pria, comme un Amant prie, de vouloir bien s’intéresser pour eux. Je suis plus sensible que je ne puis dire aux inquiétudes qui vous agitent, lui dit Soulange. Je ne négligerai rien de tout ce qui pourra vous être utile et vous tirer d’embarras. Comptez sur tout ce qui dépendra de moi.

DINVILLE

Je n’attendais pas moins de vo-