frayant, que le tableau qu’Aréthée nous a laissé des maux produits par une trop abondante évacuation de semence. « Les jeune gens, dit-il, prennent & l’air & les infirmités des vieillards ; ils deviennent pâles, efféminés, engourdis, paresseux, lâches, stupides & même imbécilles ; leurs corps se courbent, leurs jambes ne peuvent plus les porter, ils ont un dégoût général, ils sont inhabiles à tout ; plusieurs tombent dans la paralysie »[1]. Dans un autre endroit il met les plaisirs de l’amour dans le nombre des six causes qui produisent la paralysie[2].
Galien a vu la même cause occasionner des maladies du cerveau & des nerfs, & détruire les forces[3] ; & il rapporte ailleurs, qu’un homme qui n’étoit pas tout-à-fait guéri d’une violente maladie, mourut la même nuit qu’il paya le tribut conjugal à sa femme.
Pline le Naturaliste nous apprend que Cornélius Gallus, ancien Préteur, & Titus Ætherius, Chevalier Romain,