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moururent dans l’acte même du coït[1].

« L’estomac se dérange, dit Aëtius, tout le corps s’affoiblit, l’on tombe dans la pâleur, la maigreur, le desséchement, les yeux se cavent »[2].

Ces témoignages des anciens les plus respectables sont confirmés par ceux d’une foule de modernes. Sanctorius, qui a examiné avec le plus grand soin toutes les causes qui agissent sur nos corps, a observé que celle ci affoiblissoit l’estomac, ruinoit les digestions, empêchoit l’insensible transpiration dont les dérangements ont des suites si fâcheuses, produisoit des chaleurs de foie & de reins, disposoit au calcul, diminuoit la chaleur naturelle, & entraînoit ordinairement la perte ou l’affoiblissement de la vue[3].

Lommius, dans ses beaux commentaires sur les passages de Celse, que j’ai cité, appuie le témoignage de son auteur par ses propres observations. « Les émissions fréquentes de semence relâchent, desséchent, affoiblissent, énervent, & produisent une foule

  1. Historia mundi, Lib. VII, c. LIII, p. 124.
  2. Tetrab. III, Serm. III, c. XXXIV.
  3. Med. static. sect. 6, aph. 15, 19, 21, 23 & 24.