Le 15 au matin, trois jours après la scène décrite, une immense quantité de voitures étaient près du palais Slobotzkï.
Les salons étaient pleins. Dans le premier se tenaient des gentilshommes en uniforme ; dans le second, des marchands médaillés, à longues barbes et en cafetans bleus. Dans la salle des réunions des nobles, il y avait du bruit et du mouvement.
À une grande table, sous le portrait de l’empereur, les seigneurs les plus importants étaient assis sur des chaises à hauts dossiers, mais la plupart des gentilshommes marchaient dans la salle.
Tous les gentilshommes, les mêmes que Pierre voyait chaque jour soit au club, soit à la maison, étaient tous en uniforme, quelques-uns du temps de Catherine, d’autres du temps de Paul, les autres, les nouveaux, en uniforme du temps d’A-