Page:Tolstoï - Œuvres complètes, vol10.djvu/442

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— « Et moi, moi, » pensa Pierre ; et il suivit le général.

Le général monta sur le cheval que lui amena un Cosaque. Pierre s’approcha de son écuyer qui tenait les chevaux. Il demanda lequel était le plus doux et le monta. Il s’accrochait à la crinière, serrant les talons sous le ventre du cheval ; il sentait tomber ses lunettes, mais n’avait pas le courage de lâcher la crinière et les guides : il galopa derrière le général en provoquant le sourire des officiers de l’état-major qui le regardaient du mamelon.