Page:Tolstoï - Œuvres complètes, vol10.djvu/460

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tressaillait encore, mais on le laissa, Pierre courut en bas.

« Non, maintenant, ils cesseront, ils auront horreur de ce qu’ils ont fait », pensait Pierre en se dirigeant sans but derrière une foule de brancards qui s’éloignaient du champ de bataille.

Le soleil couvert de fumée était encore haut et devant, surtout à gauche près de Séméonovaskoié quelque chose bouillonnait dans la fumée et le grondement des coups. Non seulement la canonnade et la fusillade ne faiblissaient point, mais augmentaient désespérément, semblables à un homme qui épuise ses dernières forces.