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Page:Tolstoï - Œuvres complètes, vol14.djvu/41

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naturels, sa population, dans les traits généraux, sous forme d’aperçus de la connaissance de la patrie, et l’initiation aux sciences naturelles avec la prédominance de la lecture qui, s’appuyant sur les observations directes des deux premiers degrés, élargit le cercle intellectuel des élèves, la sphère de leur représentation et de leurs conceptions » Il résulte de cette définition que l’enseignement visuel apparaît comme le complément de la lecture expliquée et des récits du maître. Et alors ce que nous avons dit sur les matières enseignées en troisième année se rapporte plutôt à l’examen de celles de la deuxième année qui rentrent dans le sujet appelé langue maternelle — lecture expliquée.

Passons à la troisième année, à la lecture expliquée, mais là-bas nous ne trouvons absolument rien qui indique comment il faut transmettre la nouvelle science, sauf cette observation qu’il est inutile de lire tel ou tel livre et, pendant la lecture, de poser telle ou telle question. Et les questions sont très étranges (au moins pour moi). Par exemple la comparaison de l’article d’Ouchinsky sur l’eau et de celui d’Aksakov, et le fait d’exiger des élèves qu’ils expliquent qu’Aksakov considère l’eau comme un phénomène de la nature et Ouchinsky comme la matière, etc. Ainsi là encore on impose aux élèves les opinions, les subdivisions (la plupart inexactes) du maître, et on ne trouve