l’ouvrir ou la fermer au moyen d’une corde. Quand, se jugeant trop haut, il veut redescendre, il ouvre la soupape : le gaz s’échappe, le ballon se contracte et se met à descendre. En outre la nacelle renferme toujours un certain nombre de sacs remplis de sable : quand on jette un sac, le ballon, allégé, remonte ; si l’aéronaute, dans sa descente, s’aperçoit que l’endroit au-dessous de lui, rivière ou forêt, ne se prête pas à l’atterrissement, alors, il jette du sable, et l’aérostat, plus léger, s’élève de nouveau.
Il y avait, en Italie, un savant nommé Galvani.
Il avait une machine électrique et montrait à ses
élèves ce que c’est que l’électricité. Il frottait fortement
du verre avec de la soie imbibée d’onguent,
et, ensuite, en approchait une barre de cuivre :
une étincelle jaillissait du verre à la barre de cuivre.
Il leur expliquait qu’une pareille étincelle se produit,
avec la cire à cacheter et l’ambre ; il leur
montrait que des plumes légères, des petits morceaux
de papier sont tantôt attirés, tantôt repoussés
par l’électricité, il leur expliquait ces phénomènes,
et faisait devant eux un grand nombre d’expériences
analogues.
Un jour, sa femme tomba malade. Il appela le