Page:Tolstoï - Œuvres complètes, vol14.djvu/478

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s’énonce : un demi.
sept quinzièmes.
deux cent vingt-et-un, trois cent soixante septièmes[1]. »

Tolstoï donne un grand nombre d’exercices gradués sur les opérations, les fractions, et la réduction au même dénominateur.

Ces procédés indiqués par L.-N. Tolstoï méritent, selon nous, une grande attention. Pour terminer, nous citerons quelques passages des observations indiquées par Tolstoï, à la fin de chacun dès quatre livres, au sujet de l’enseignement de l’arithmétique :

Livre I. — Calcul.

« Le calcul décimal renferme en lui toute l’arithmétique. Celui qui sait compter de 1 à 100 et de 100 à 1, fait de tête l’addition, la soustraction, la multiplication et la division, l’élévation à une puissance, et l’extraction des racines.

« Celui qui comprendra bien ce calcul, comprendra facilement toute l’arithmétique ; c’est pourquoi il faut enseigner le calcul prudemment, sans se hâter, sans permettre à l’élève d’apprendre rien par cœur, mais en expliquant chaque opération.

« Montrez à l’élève les lettres slaves, puis les lettres du calcul romain : M, D, C, L, X, V, I, et les dix signes du calcul arabe et forcez-le de lire le tableau et de compter sur le boulier de 1 à 100 et de 100 à 1. Attirez l’attention de l’élève, dans le calcul romain, sur la formation des cinquaines, des dizaines, des cinquan-

  1. Syllabaire de L-N. Tolstoï, Saint-Pétersbourg, 1872.. Livre IV, page 189.