Page:Tolstoï - Œuvres complètes, vol18.djvu/75

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leva pour prendre congé (Vorkouiev était déjà parti), il sembla à Lévine qu’ils venaient à peine d’arriver. Avec regret il se leva aussi.

— Au revoir, lui dit-elle, en retenant sa main, et le regardant dans les yeux d’un air attirant. Je suis très heureuse que la glace soit rompue… Elle cligna des yeux. Dites à votre femme que je l’aime comme auparavant, et que si elle ne peut me pardonner ma situation, je lui souhaite alors de ne me la pardonner jamais. Pour cela il lui faudrait souffrir tout ce que j’ai souffert, que Dieu l’en préserve.

— Certainement… je le lui dirai…, balbutia Lévine en rougissant.