l’entendement chez les hommes s’unit à la source de l’entendement.
La même pensée est ainsi exprimée dans la parabole du levain.
Ἄλλην παραβολήν ἐλάλησεν αὐτοῖς. Ὁμοία ἐστίν ἡ βασιλεία τῶν οὐρανῶν ζύμῃ, ἤν λαβοῦσα γυνὴ ἐνέϰρυψεν εἰς αλεύρου σάτα τρία, ἔως εζυμώθη ὄλον.
Matthieu, xiii, 33. Il leur dit une autre similitude : le Royaume des cieux est semblable à du levain qu’une femme prend et qu’elle met parmi trois mesures de farine, jusqu’à ce que la pâte soit toute levée. | Le royaume du ciel est comme le levain. La femme le prend et le met dans la farine jusqu’à ce que la pâte soit toute levée. |
La femme a mis le levain et a laissé la pâte jusqu’à ce qu’elle soit toute levée. La femme n’a besoin de rien faire. Ce qu’elle a fait suffit pour atteindre le résultat dont elle a besoin.
La terre produit elle-même ; le levain fermente lui-même ; de même la vie de l’entendement, vit elle-même et ne cesse pas.
À nouveau, la parabole du semeur et de la mauvaise herbe exprime la même pensée (Matthieu xiii, 24-30), mais avec une signification nouvelle et profonde qui donne une réponse directe à cette question des hommes : Qu’est-ce qui est le mal, comment l’homme doit-il le comprendre et se comporter envers lui ?