Aller au contenu

Page:Tolstoï - Œuvres complètes, vol28.djvu/174

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

nikita se lève et secoue la paille attachée à son habit.

Allez, j’y vais tout de suite !

MATRIONA

Il paraît que l’oiseau de la nuit chante mieux que l’oiseau du jour ! Il ne m’a pas écoutée et il suit tout de suite sa femme. (Matriona et Anicia se dirigent vers l’izba.)

matriona, se retournant.

Viens-tu ?

NIKITA

J’y vais tout de suite. Allez, je vous rejoindrai. J’irai… Je donnerai ma bénédiction. (Les femmes s’arrêtent.) Allez ! Je vous suis, allez donc ! (Les femmes s’en vont, Nikita les suit des yeux, pensif.)



Scène X

NIKITA, seul, puis MITRITCH

nikita, se rasseyant, se déchausse.

Vous pouvez m’attendre ! Ah ! non ! Vous me chercherez… sur la poutre, si je ne suis pas là… Une fois le nœud coulant fait, allez !… En bas ! cherchez après ! Heureusement, les rênes sont ici ! (Il reste pensif.) Une autre peine, n’importe laquelle… on peut s’en débarrasser, mais celle-là… elle est ici… dans mon cœur !… Ça ne s’enlève pas ! (Il regarde du côté de la cour.) Elle revient