Page:Tolstoï - Œuvres complètes, vol4.djvu/192

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XVII

Le lendemain, le bombardement continuait avec la même force. Vers onze heures du matin, Volodia Kozeltzov était assis dans un groupe d’officiers de la batterie, et déjà un peu habitué à eux, regardait les nouveaux visages, observait, interrogeait, et causait à son tour. La causerie modeste, avec quelque prétention à la science, des officiers de l’artillerie, lui inspirait du respect et lui plaisait. Et la figure timide, innocente et jolie de Volodia, disposait envers lui les officiers.

Le plus ancien de la batterie, un capitaine, pas très grand, roussâtre, avec une petite mèche de cheveux collée aux tempes, élevé dans les vieilles traditions de l’artillerie, le cavalier des dames, et qui posait pour le savant, interrogea Volodia sur ses connaissances en matière d’artillerie, sur les inventions nouvelles, et raillait affectueusement sa jeunesse, son visage joli, et, en général, se montrait