capitaine pendant que Kraut, en balançant la main et faisant sonner ses éperons, entrait dans la chambre.
— Que désirez-vous, Frédérik Krestianitch ? Du thé ou de l’eau-de-vie ?
— J’ai déjà donné l’ordre de me préparer du thé, — répondit-il, — et en attendant on peut goûter un peu d’eau-de-vie pour la consolation de l’âme. Enchanté de faire votre connaissance. Je vous prie de nous aimer et de nous faire grâce, — dit-il à Volodia, qui debout le saluait. — Le capitaine en second Kraut… Au bastion, l’artificier m’a dit que vous êtes arrivé depuis hier.
— Je vous remercie beaucoup pour votre lit. J’y ai dormi.
— Étiez-vous bien ? Un pied est cassé ; mais on n’a jamais le temps de le réparer pendant le siège. Il faut le caler.
— Eh bien ! Vous avez fait heureusement votre service ? — demanda Diadenko.
— Oui, pas mal, seulement Squartzov a été atteint, et, on a réparé hier un affût. On a mis le flasque en pièces.
Il se leva et se mit à marcher. On voyait qu’il se trouvait sous l’influence agréable du sentiment qu’éprouve un homme qui vient de sortir du danger.
— Eh bien ! Dmitri Gavrilovitch ! — dit-il en secouant le capitaine par les genoux. — Comment