Page:Tolstoï - Œuvres complètes, vol4.djvu/397

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


XVI

Le lendemain l’escadron partit. Les officiers ne virent pas les maîtres et partirent sans les saluer. Entre eux ils ne causaient pas non plus. À la première étape ils décidèrent de se battre, mais le capitaine Schultz, un bon camarade, admirable cavalier aimé de tous au régiment et choisi par le comte comme témoin, arrangea si bien les choses que non seulement le duel n’eut pas lieu mais que personne au régiment n’eut connaissance de cette affaire ; même Tourbine et Polozov, bien que leurs relations fussent moins amicales qu’autrefois, continuèrent à se tutoyer et à se trouver ensemble aux repas et aux parties de cartes.