Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— Alors elle a crié et s’est enfuie — dit le cornette répondant par un sourire gêné au sourire du comte qui avait sur lui une influence si ancienne et si forte.
— Oui. Eh bien ! Maintenant il est temps de dormir.
Le cornette de nouveau tourna le dos à la porte et resta ainsi pendant dix minutes. Dieu sait ce qui se passait dans son âme ; quand il se retourna son visage exprimait la souffrance et la résolution.
— Comte Tourbine ! — fit-il d’une voix suffocante.
— Quoi ? Tu rêves ? — répondit tranquillement le comte. — Quoi, cornette Polozov ?
— Comte Tourbine, vous êtes un lâche ! — cria Polozov ; et d’un bond il sortit du lit.