arrive, je remplirai mon devoir. Je viendrai passer la nuit. On ne peut pas le laisser ainsi. Chaque moment est précieux. Je ne comprends pas ce qu’attendent les princesses. Dieu m’aidera peut-être à trouver le moyen de le préparer !… Adieu, mon prince, que le bon Dieu vous soutienne…
— Adieu, ma bonne ! — répondit le prince Vassili en s’en allant.
— Ah ! il est dans une situation horrible, dit la mère au fils, quand ils s’installèrent dans la voiture. Il ne reconnaît presque personne.
— Je ne comprends pas, maman, quelles sont ses relations envers Pierre ? — demanda le fils.
— Le testament dira tout, mon ami ; de lui dépend aussi notre sort…
— Mais pourquoi pensez-vous qu’il nous laissera quelque chose ?
— Ah ! mon ami, il est si riche et nous sommes si pauvres.
— Mais, maman, ce n’est pas une raison suffisante.
— Ah ! mon Dieu, mon Dieu ! comme il est mal !