Page:Tolstoï - Œuvres complètes, vol7.djvu/275

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Ulm sind, den Vortheil, auch von beiden Ufern der Donau Meister zu bleiben, nicht verlieren ; mithin auch jeden Augenblick, wenn der Feind den Lech nicht passirte, die Donau übersetzen, uns auf seine Communikations-Linie werfen, die Donau unterhalb repassiren und dem Feinde, wenn er sich gegen unsere treue Alliirte mit ganzer Macht wenden wollte, seine Absicht alsbald vereiteln. Wir werden auf solche Weise den Zeitpunkt, wo die Kaiserlich-Russische Armee ausgerüstet sein wird, muthig entgegenharren, und sodann leicht gemeinschaftlich die Möglichkeit finden, dem Feinde das Schicksal zuzubereiten, so er verdient[1].

En terminant cette période, Koutouzov respira profondément et regarda attentivement et avec bienveillance, le membre du Conseil supérieur de la Guerre.

  1. Toutes nos forces, près de soixante-dix mille hommes, sont concentrées, de sorte que nous pouvons attaquer et écraser l’ennemi dans le cas où il traverserait le Lech. Puisque nous occupons Ulm, pour garder l’avantage de tenir les deux rives du Danube, à chaque moment, si parfois l’ennemi ne passait pas le Lech et voulait traverser le Danube, nous pourrions nous jeter sur sa ligne de communication, traverser plus bas le Danube, et si l’ennemi voulait tourner toutes ses forces contre nos fidèles alliés, nous ne lui donnerions pas la possibilité de réaliser cette intention. Alors nous attendons bravement que l’armée impériale russe se prépare entièrement, et ensuite nous trouverons très facilement ensemble la possibilité de préparer à l’ennemi le sort qu’il mérite.