sous la main, sans quoi je le tue’ai, — dit furieux Denissov.
Jerkov entra dans la chambre.
— Toi ? Comment cela ? — lui demanda aussitôt l’officier.
— En marche, messieurs. Mack s’est rendu avec toute son armée.
— Tu mens ?
— Non, je l’ai vu moi-même.
— Comment, tu as vu Mack en chair et en os ?
— En marche ! En marche ! Il faut lui payer une bouteille pour cette nouvelle. Et comment es-tu tombé ici ?
— On m’a renvoyé au régiment pour ce diable de Mack. Le général autrichien s’est plaint. Je l’ai félicité de l’arrivée de Mack… Et toi, Rostov, on dirait que tu sors du bain ?
— Ah ! mon cher, ces deux jours il y a chez nous tant de tohu-bohu.
L’aide de camp du régiment entra et confirma la nouvelle apportée par Jerkov. L’ordre était donné de se mettre en marche le lendemain.
— En marche, messieurs !
— Dieu merci, nous sommes restés longtemps ici !