Page:Tolstoï - Œuvres complètes vol27.djvu/133

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Il ne faut pas refuser à celui qui demande ; mais il faut donner son bien à celui qui n’a pas.

Donne à tout homme qui te demande, et si quelqu’un t’ôte ce qui est à toi, ne le redemande pas (Luc., vi, 30.)

Il ne faut pas donner l’aumône, prier, jeûner, devant tout le monde ; il faut le faire en secret :

Et quand tu prieras ne sois pas comme les hypocrites ; car ils aiment à prier en se tenant debout dans les synagogues et aux coins des rues, afin d’être vus des hommes. Je vous dis, en vérité, qu’ils reçoivent leur récompense.

Mais toi, quand tu pries entre dans ton cabinet, et ayant fermé ta porte, prie ton Père qui est dans ce lieu secret ; et ton Père qui te voit dans le secret te le rendra publiquement.

Or, quand vous priez, n’usez pas de vaines redites, comme les païens ; car ils croient qu’ils seront exaucés en parlant beaucoup.

Ne leur ressemblez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez. (Matth., vi, 5-8.)

Il ne faut appeler personne sur la terre ni Maître ni Père, mais Christ seul :

Mais vous, ne vous faites point appeler : Maître, car vous n’avez qu’un Maître, qui est le Christ ; et, pour vous, vous êtes tous frères.

Et n’appelez personne sur la terre votre père ; car vous n’avez qu’un seul Père, savoir, celui qui est dans les cieux.

Et ne vous faites point appeler docteurs ; car vous n’avez qu’un seul docteur, qui est le Christ. (Matth., xxiii, 8-40.)

Il ne faut pas s’élever au-dessus des autres et