Page:Tolstoï - A la recherche du bonheur.djvu/233

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Les Baschkirs à cheval se tenaient prêts, eux aussi, à quitter le schikhan à la suite de Pakhom. Dès que le bord du soleil émergea, Pakhom partit et s’en alla dans la steppe. Les cavaliers le suivirent.

Pakhom marchait d’un pas égal, ni lent, ni rapide. Il fit une verste, et ordonna de poser un jalon. Il continua sa route. Quand il fut bien en train, il accéléra sa marche. Après avoir fait un bout de chemin, il ordonna de poser un autre jalon. Pakhom se retourna : on voyait bien le schikhan éclairé par le soleil et le monde qui s’y trouvait.

Pakhom estima qu’il avait fait déjà cinq verstes. Comme il s’était échauffé, il ôta sa poddiovka, puis renoua sa ceinture, et continua son chemin. Il fit encore cinq verstes. Il faisait chaud ; il regarda le soleil : il était temps de déjeuner.

— Voilà déjà un quartier de la journée,