Page:Tolstoï - A la recherche du bonheur.djvu/273

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Chez Gavrilo, ou réussit à sortir le bétail, et à sauver une partie de l’avoir. L’incendie dura toute la nuit.

— Qu’est-ce donc, frères ? Il n’y avait qu’à retirer la paille et à l’éteindre.

Mais quand le plancher de son isba s’écroula, il entra au plus fort du feu, saisit une poutre embrasée et la retira. Les babas, l’ayant aperçu, l’appelaient à grands cris. Mais il retira sa poutre et revint en chercher une autre.

Il chancela et tomba dans le feu. Son fils se jeta à son secours et le tira du brasier. Ivan avait sa barbe, ses cheveux, ses mains et ses vêtements brûlés ; mais il ne s’en apercevait pas.

— C’est le chagrin qui l’affole, disait-on dans la foule.

L’incendie commençait à s’apaiser qu’Ivan était toujours au même endroit, répétant toujours :