n’étant pas assujetti, tournait avec la jante. Le filleul regarda et dit :
— Que faites-vous donc, frères ?
— Mais voilà : nous ployons des jantes. Et nous les avons déjà deux fois passées à l’eau bouillante ; nous sommes exténués, et le bois ne veut pas ployer.
— Mais vous devriez, frères, assujettir le support : car il tourne en même temps que vous.
Les moujiks obéirent, assujettirent le support, et tout marcha bien.
Le filleul passa une nuit chez eux, et continua sa route. Il marcha toute la journée et toute la nuit. À l’aube, il rencontra des bergers. Il se coucha auprès d’eux, et vit qu’ils étaient en train de faire du feu. Ils prenaient des brindilles sèches, les allumaient, et sans leur donner le temps de prendre, mettaient par-dessus de la broussaille humide. La