à son tour, elle serait avec Seniavine dans cette situation ; combien elle lui reprocherait alors ses plaisanteries !
Cherbatzky confiait à une vieille demoiselle d’honneur de l’impératrice son intention de poser la couronne sur le chignon de Kitty pour lui porter bonheur.
« Pourquoi ce chignon ? répondit-elle, bien décidée si le monsieur veuf, qu’elle voulait épouser, se soumettait au mariage, à se marier très simplement. Je n’aime pas ce faste. »
Serge Ivanitch plaisantait avec sa voisine et prétendait que si l’usage de voyager après le mariage était répandu, cela tenait à ce que les mariés semblaient généralement honteux de leur choix.
« Votre frère peut être fier, lui. Elle est ravissante. Vous devez lui porter envie !
— J’ai passé ce temps-là, Daria Dmitrievna, » répondit-il, et son visage exprima une tristesse soudaine.
Stépane Arcadiévitch racontait à sa belle-sœur son calembour sur le divorce.
« Il faudrait arranger sa couronne, répondit celle-ci sans écouter.
— Quel dommage qu’elle soit enlaidie, disait la comtesse Nordstone à Mme Lwof. Malgré tout, il ne vaut pas son petit doigt, n’est-ce pas ?
— Je ne suis pas de votre avis, il me plaît beaucoup, et non pas seulement en qualité de beau-frère, répondit Mme Lwof. Comme il a bonne tenue ! C’est si difficile en pareil cas de ne pas être ridicule.