Page:Tolstoï - Contes et fables, 1888.djvu/244

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Le troisième voyageur était un vieillard ; il sourit et dit :

— Le jeune homme a dit la vérité ! Telle est la leçon ! Que ce ruisseau donne gratuitement à boire à ceux qui ont soif ; il apprendra à l’homme qu’il fait le bien et qu’il le fait à tous indistinctement, sans récompense, et sans compter sur la reconnaissance.




LE SOLEIL ET LE VENT


Le soleil et le vent se prirent de querelle, chacun d’eux se prétendant le plus fort.

La discussion fut longue, car ni l’un ni l’autre ne voulut céder.