Page:Tolstoï - Contes et fables, 1888.djvu/62

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Alors, le moujik lui demanda pourquoi il ne se jetait pas à l’eau pour la chercher.

— Je crains l’eau, dit l’homme, et je ne sais pas nager ; mais je donnerais bien vingt pièces d’or à celui qui me la retirerait.

Le moujik parut tout joyeux ; il pensa :

— Dieu veut réparer la perte que j’ai faite de l’âne et du bouc. — Il se déshabilla, descendit dans l’eau, mais ne trouva pas la sacoche.

Quand il sortit de l’eau, ses habits avaient disparu.

C’était le troisième voleur qui l’avait volé.