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Page:Tolstoï - Correspondance inédite.djvu/149

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LETTRES A FET i39 sont les proverbes de Salomon, l’Ecclesiaste et le livre de la Sagesse. Il est difficile de lire rien de plus nouveau. Mais si vous le lisez, lisez-le cn slave; j’ai la nouvelle traduc- tion russe, mais elle est très mauvaise. La traduction anglaise ne vaut également rien. Si vous aviez le texte que j`ai, vous verriez ce que c`est. Saluez de ma pa1·t Petia Borissov et conseil- lez-lui de ma part de lire en grec et de com- parer avec les traductions. . Tout à l’beure je me- promenais et pensais à Petia. Je ne sais pas ce qu’il lui faut encore apprendre, mais je sais qu`avec ce qu’il connaît déjà je puis lui proposer quatre occu- pations à chacune desquelles il faut consa- crer toute une vie ·et dont le résultat heureux, bien qifincomplet, mériterait la reconnais- sance de tout Russe, aussi longtemps que vivra la Russie. Après lïarrivée de Strakhov les visiteurs se sont succédé chez moi, on a j0ué`la comédie; c’etait un tohu—bohu inima- ginable. On a sorti trente-quatre draps pour les invités, nous étions trente à table, et tout