Page:Tolstoï - Correspondance inédite.djvu/52

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Fin novembre 1864.


À chaque instant je me prépare à vous écrire, cher Afanassi Afanassiévitch, et je remets sans cesse, parce que je veux vous écrire longuement. Mais, en attendant, il faut écrire brièvement ce qui est nécessaire. Et voici quoi : En recevant votre lettre nous avons dit : « Ah ! comme il écrit bien à propos du col de peau de chien mangé par les mites, et cependant, il part à Moscou[1]. » Moi, en homme plus expérimenté, je ne me suis nullement étonné et n’ai pas dit : Ah !

La seule chose qui nous intéresse tous les deux, c’est de savoir quand vous partez à Moscou et, principalement, quand vous serez chez nous ? Nous espérons que le voyage à Moscou ne modifiera pas votre projet de vous arrêter chez nous. Nous vous le demandons encore une fois à tous deux. Nous-mêmes

  1. Les Tolstoï avaient beaucoup ri d’un récit pittoresque de Fet sur l’arrivée au théâtre de propriétaires très riches accompagnés d’un valet en livrée à col de peau de chien, mangé par les mites.